Quand la température extérieure grimpe de manière alarmante, les employés voient leur santé se détériorer. L’exposition à la chaleur fatigue toujours. Pour éviter les accidents graves voire mortels, les entreprises doivent s’adapter.
En période de canicule, la fatigue, une transpiration abondante, des nausées, des maux de tête et des vertiges peuvent annoncer un coup de chaleur ou une déshydratation. Ces risques d’accidents sont susceptibles de survenir en milieu professionnel, selon la difficulté de la tâche.
La prévention la plus efficace consiste à réduire le plus possible l’exposition à la chaleur, en agissant sur l’organisation du travail, l’aménagement des locaux et les équipements. Sur son site internet, le Ministère du Travail a publié cette semaine une liste d’obligations pour l’employeur :
- Informer les salariés des risques liés au coup de chaleur et des moyens de prévention
- Demander aux travailleurs de veiller sur leurs collègues pour vite réagir en cas d’épuisement ou de déshydratation
- Proposer gratuitement de l’eau fraîche et potable
- Vérifier l’aération et le renouvellement de l’air pour limiter les effets de la chaleur
- Mettre en place des moyens techniques fonctionnels pour se protéger ou se rafraîchir comme les ventilateurs ou les stores
- Contrôler la température des locaux
- Adapter les horaires de travail et organiser des pauses supplémentaires (ou plus longues) aux heures les plus chaudes, privilégier le télétravail
Lorsque les salariés opèrent en extérieur, l’entreprise doit mettre à disposition trois litres d’eau par personne pour la journée et installer un abri afin d’être à l’ombre.
Contrairement à certaines idées reçues, le Code du travail ne prévoit pas de température maximale en milieu professionnel. Mais l’employé peut faire jouer son droit de retrait s’il a des preuves que les mesures de protection pour sa santé sont insuffisantes ou défaillantes.
Sources : INRS, Ministère du Travail, Huffington Post (juin 2019)