Après les enseignants, les assistant maternels ou encore les forces de l’ordre, ce sont désormais les caissiers, éboueurs, livreurs et chauffeurs routiers qui pourront se faire vacciner contre la Covid-19 en priorité. Cette nouvelle mesure concerne d’abord les personnes âgées de plus de 55 ans et prend effet à compter du 24 avril 2021.
Quels sont les métiers concernés ?
Une vingtaine de professions de deuxième ligne sont concernées, ce qui représente environ 400 000 travailleurs.
Plus précisément, sont éligibles :
- les conducteurs de bus, de ferry et de navette fluviale ;
- les conducteurs et livreurs sur courte distance ;
- les conducteurs routiers ;
- les chauffeurs Taxi et VTC ;
- les contrôleurs des transports publics ;
- les agents d’entretien : agents de nettoyage, agents de ramassage de déchets, agents de centre de tri des déchets ;
- les agents de gardiennage et de sécurité ;
- dans les commerces d’alimentation : caissiers, employés de libre-service, vendeurs de produits alimentaires dont bouchers, charcutiers, traiteurs, boulangers, pâtissiers (chefs d’entreprise inclus) ;
- les professionnels des pompes funèbres ;
- les ouvriers non qualifiés de l’industrie agroalimentaire : salariés des abattoirs, salariés des entreprises de transformation des viandes.
A noter : Cette mesure concerne les salariés, les travailleurs indépendants, les chefs d’entreprise et les intérimaires.
Quels sont les critères à remplir ?
La vaccination est ouverte aux travailleurs ayant plus de 55 ans.
Sur la base des conditions qui définissent les travailleurs de deuxième ligne, le gouvernement a ajouté trois critères non cumulatifs :
- travailler en milieu clos;
- rencontrer une difficulté opérationnelle au respect des gestes barrière;
- ou figurer sur la liste des métiers à risques dressée par l’institut Pasteur dans l’étude ComCor.
Comment se déroule la vaccination ?
A compter du 24 avril, les professionnels concernés bénéficieront de créneaux réservés dans les centres de vaccination participant à l’opération et définis par les agences régionales de santé (ARS), pendant deux semaines.
Une fois le créneau réservé, les professionnels pourront se rendre dans le centre de vaccination, munis d’une déclaration sur l’honneur qu’ils exercent leur métier, ou d’un bulletin de salaire ou de leur carte d’indépendant.
Selon le ministère du Travail, le vaccin déployé sera AstraZeneca. Le travailleur reste libre de son choix et pourra donc refuser le vaccin.
Pour rappel, si l’employeur n’a pas à connaître le statut vaccinal des salariés, il doit en revanche permettre au salarié de se faire vacciner pendant ses heures de travail.
Plus d’information sur le site du Ministère du Travail.