Cette loi vise à renforcer la prévention primaire, c’est-à-dire d’encourager le développement au sein des entreprises d’une véritable culture de la prévention en agissant le plus en amont possible, avant la survenue de problèmes de santé.
Cet objectif est symboliquement représenté par le changement de nom des Services de Santé au Travail Interentreprises, qui deviennent des Services de Prévention et de Santé au Travail Interentreprises (SPSTI).
La loi du 2 août 2021 élargit les missions de Services de Prévention et de Santé au Travail avec des actions comme la sensibilisation aux bénéfices de la pratique sportive, des campagnes de vaccination ou encore la création d’un volet santé travail dans le dossier médical partagé de chacun.
Il s’agit d’avoir une approche globale de la santé des travailleurs.
L’offre de services des SPSTI est construite autour de l‘aide à l’évaluation des risques, du suivi individuel de l’état de santé, et des actions de prévention de la désinsertion professionnelle.
Cette offre, qui sera encore précisée par décrets, apporte des garanties pour les salariés et les employeurs :
DevenantServices de Prévention et de Santé au Travail Interenreprises, les SPSTI sont présents à chaque étape de la vie de l’entreprise, en raison de leur proximité et de leur expertise.
Avec la réforme, les partenaires sociaux sont plus que jamais engagés dans le pilotage du système de santé au travail avec notamment des conseils d’administration désormais composés par des personnes désignées par les organisations représentatives d’employeurs et de salariés, tout en étant issues des entreprises adhérentes.