À partir de ce samedi 3 octobre, les personnes identifiées comme cas contacts et ne pouvant pas télétravailler pourront elles-mêmes faire une demande d’arrêt de travail en ligne sur le site de l’Assurance maladie.
Conformément au protocole de prise en charge en entreprise, les personnes identifiées comme cas contacts par l’Assurance maladie font l’objet d’une mesure d’isolement pendant 7 jours.
Sur ce laps de temps, les travailleurs concernés ont la possibilité de télétravailler si leur emploi le permet. Si ce n’est pas le cas, ils peuvent bénéficier d’un arrêt de travail.
Arrêt de travail pour les cas contacts : une démarche simplifiée
Afin de faciliter la prescription de ces arrêts de travail et de casser les chaînes de contamination, les travailleurs concernés n’auront plus besoin de prendre rendez-vous chez le médecin et pourront procéder eux-mêmes à une demande directement en ligne via le site declare.ameli.fr ou depuis leur smartphone.
Le téléservice sera accessible dès samedi 3 octobre.
Arrêt de travail pour les cas contacts : les différentes étapes
Après avoir effectué sa demande en ligne, l’assuré pourra bénéficier d’un arrêt de 7 jours débutant à la date à laquelle l’Assurance maladie l’a contacté pour l’inviter à s’isoler et à réaliser un test, après un contact à risque avec une personne testée positive à la Covid-19.
Pour les assurés qui se seraient déjà spontanément isolés avant cette date, l’arrêt pourra être rétroactif dans la limite de 4 jours.
Bon à savoir : Dans l’hypothèse où les résultats de test ne seraient pas encore connus à la fin de l’arrêt initial, l’assuré pourra demander une prolongation de celui-ci dans la limite de 7 jours supplémentaires.
Avant de procéder au versement des indemnités journalières, l’Assurance maladie vérifiera que l’assuré est bien connu en tant que cas contact à risque. En cas d’accord, une attestation d’isolement valant arrêt de travail dérogatoire lui sera adressée. Cette attestation est à transmettre à l’employeur.
A noter : Les cas contacts sont les seules personnes à pouvoir encore bénéficier d’arrêts de travail dérogatoires pour lesquels aucun délai de carence n’est appliqué. Ils sont donc indemnisés dès leur premier jour d’arrêt. Voir le décret.