Sollicités pour lutter contre la propagation du Covid-19 au sein des entreprises, les médecins du travail peuvent temporairement, depuis le 13 mai, prescrire et renouveler des arrêts de travail en lien avec le virus. Ces dispositions s’appliquent jusqu’au 10 octobre 2020.
En application du décret n° 2020-549 du 11 mai 2020, les médecins du travail peuvent prescrire et renouveler des arrêts de travail pour les salariés atteints ou suspectés d’infection au Covid-19.
Ils peuvent également rédiger une déclaration d’interruption de travail pour les salariés susceptibles de développer des formes graves de Covid-19 mais également, pour les salariés cohabitant avec une personne susceptible de développer une forme grave du Covid-19.
L’ordonnance n° 2020-386 du 1eravril qui autorise par dérogation le médecin du travail à prescrire et, le cas échéant, à renouveler un arrêt de travail en cas d’infection ou de suspicion d’infection au Covid-19 ou au titre des mesures de prévention s’applique jusqu’au 31 août 2020.
Toutefois, le décret n° 2020-637 du 27 mai 2020 modifiant le décret n° 2020-73 du 31 janvier 2020 portant adoption de conditions adaptées pour le bénéfice des prestations en espèces pour les personnes exposées au coronavirus précise que la date de validité des mesures est fixée au 10 octobre 2020.
De son côté, la DGT (Direction Générale du Travail) considère que les médecins du travail peuvent délivrer des arrêts et interruptions de travail jusqu’à trois mois après la date de fin de l’urgence sanitaire, soit le 10 octobre 2020.