Le mois de novembre peut être un moment propice pour arrêter de fumer. Avec le Mois Sans Tabac, des outils sont mis à disposition pour être accompagné dans cette démarche. Cet accompagnement n’est parfois pas suffisant s’il n’est pas associé à une motivation personnelle. Témoignage d’une salariée de PÔLE SANTÉ TRAVAIL, ancienne fumeuse depuis 9 mois, qui a su s’écouter avant tout.
Mon parcours avec le tabac
J’ai commencé à fumer à l’âge de 16 ans en trouvant dans la nicotine un effet calmant. Au fil des années, j’ai atteint une moyenne de 12 à 15 cigarettes par jour. J’ai cumulé plusieurs arrêts, notamment lors de mes grossesses et congés maternité. J’ai tout de même recommencé à fumer en reprenant le travail, avec une promesse : ne pas faire de « pause cigarette » sur mon lieu de travail. Malgré cette dépendance à la nicotine, j’ai su m’adapter à mon entourage professionnel et personnel et aux situations pour ne pas fumer.
L’arrêt du tabac : une motivation personnelle
Quand j’ai souhaité arrêter de fumer, à plusieurs reprises, je ne me mettais pas de pression. C’est un vrai choix personnel où la motivation est primordiale. Évidemment, j’ai tenté l’arrêt au 1er novembre en suivant le Mois Sans Tabac mais je me rendais compte que ma motivation personnelle n’était pas porteuse de la démarche. En réalité, j’avais besoin de choisir le moment, sans que ce soit une obligation.
En 2022, je me suis donc préparée et j’ai pris la décision d’arrêter du fumer lors de mes vacances d’hiver à la montagne. J’étais rassurée de pouvoir prendre cette décision par moi-même et de ne pas sentir de pression extérieure. Au retour de ces vacances décisives pour me détacher du tabac, j’ai fait face au cendrier et aux mégots qui étaient encore chez moi. On se remémore ces moments et c’est là que le mental joue son rôle. J’ai tout de même décidé de me faire prescrire des patchs de nicotine pour me rassurer. Mais ils n’ont finalement pas été utiles. Depuis 9 mois, je ne fume plus et n’en ressens plus l’envie.
Mes conseils
L’arrêt du tabac est une décision personnelle et ne doit pas répondre à une demande de l’entourage. Lorsque vous démarrez un arrêt et que vous reprenez ensuite, ce n’est pas un échec : il y a toujours du positif à en tirer avant d’arriver à un arrêt définitif. Seule votre motivation fera la différence !
À consulter : Je souhaite arrêter de fumer, comment m’y prendre ?